« Accusé d’avoir intenté à l’assassinat du Maire Tomoh David, de la commune de Banwa, le Camp de l’honorable Kwemo Pierre député à l’Assemblée nationale du Cameroun donne leur version des faits ».
Vous êtes la présidente départementale de l’Union des Mouvements Socialistes ‘’UMS’’ pour le Haut-Nkam…
Oui c’est Exact…
Vous êtes cité entre autres dans le complot d’atteinte à la vie du Maire Tomoh en complicité avec l’honorable Kwemo Pierre, le maire 2ème Adjoint de Banwa, Mme le sous-préfet de l’arrondissement de Banwa, le soir 16 mai dernier, après une réunion dit session extraordinaire du conseil municipal pour le destituer… Qu’est-ce qu’il en était exactement ce jour…???
C’était une réunion purement politique. Ce n’était une session de conseil municipale extraordinaire. Une session du conseil municipale extraordinaire de saurai se tenir sans l’autorisation préalable de l’autorité administrative qui est la tutelle, sans la présence de cette autorité ou son représentant, ainsi que les autres parties prenantes.
Il ressort également que cette réunion donc vous venez d’évoquer comme réunion politique, n’était rien d’autre qu’une stratagème de mise en place d’une session extraordinaire du conseil municipal dans le but de le destituer…???
Cette réunion était convoquée par mes soins en tant que présidente Départementale de l’UMS pour le Haut–Nkam, avec pour but premier, la préparation de la fête nationale du 20 mai et de recadrer également certaines défaillances au sein du bureau départemental de notre parti qui est l’Union des Mouvements Socialistes ‘’UMS’’. Ce n’était aucunement un conseil municipale extraordinaire comme le maire Tomoh laisse entendre…
Alors pour ce qui est de la tentative d’assassinat du Maire Tomoh… Les informations reçues font état de ce que vous étiez également sur les lieux dit Coline de djamoni… Racontez-nous le film de la situation…???
J’ai été bien évidemment cité par le maire Tomoh, le président National de notre parti l’honorable pierre Kwemo, ainsi que bien d’autres. En majorité des militants de l’UMS, Madame le sous-préfet de l’Arrondissement de Banwa a été également cité dans cette affaire. Nous étions tous des militants et non des agresseurs comme le laisse entendre le maire Tomoh, et nous étions tous à cette réunion comme je l’ai dit tantôt, Madame le sous-préfet qui est cité dans cette affaire n’est pas militante de l’UMS. Donc vous comprenez que c’est du pure mensonge.
Notre réunion avait été encadré par les forces de l’ordre pour se rassurer que nous ne portions pas atteinte à l’ordre public parce qu’il aurait intimé l’ordre à madame le sous-préfet d’interdire cette réunion a défaut il viendra lui-même avec les gros bras pour semer le désordre et détruire le foyer communautaire.
Et que s’est-il passé par la suite… ???
Après cette réunion ou le maire Tomoh lui-même a brillé par son absence, nous avons pris le chemin de retour et chemin faisant, nous avons croisé un véhicule qui venait en face avec le plein phares. On ne pouvait pas savoir que c’est le maire Tomoh, car il faisait de noir, La route étant très étroite, C’est ainsi que nous ralentissons et le véhicule venant en face à simplement foncer sans ralentir et traverser. Nous poursuivons alors notre chemin ; c’est le lendemain qu’on apprend que nous sommes venus l’attendre en route avec des agresseurs pour en découdre avec lui.
Madame la présidente départementale, Pour sortir de cet entretien ou en êtes-vous avec la situation maintenant… ???
Le maire Tomoh a porté plainte contre nous, et nous avons été convoqué tous a la compagnie de gendarmerie de Bafang ou l’enquête est ouverte et suit son cours normale. Je pense que ceux accusé par le maire Tomoh dans sa plainte ont déjà faits l’objet d’une audition. Nous attendons aussi de voir la vérité sur cette affaire qui ne nous honore guère. C’est très insensé, mais bon…
Mené par Georges Martial NGALIEU
