Le samedi 10 octobre dernier, une bonne partie du Cameroun a été plongée dans l’obscurité. La coupure d’électricité, inattendue et massive, a provoqué un sentiment d’inquiétude et de frustration chez la population. Des villes comme Yaoundé, Bafoussam, Bamenda et Buea, y compris des zones anglophones, ont été touchées.
Sur les réseaux sociaux, les Camerounais ont rapidement exprimé leur exaspération face à cette panne généralisée. Certains ont pointé du doigt le dysfonctionnement de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel), tandis que d’autres ont fait un lien avec la rumeur de décès du président Paul Biya, alimentant un climat d’incertitude.
Face à cette situation, les autorités ont rapidement réagi. Selon RFI, un communiqué du ministère de l’Énergie et de l’Eau a apporté des premières explications. Un incident sur le réseau interconnecté sud, couvrant six des dix régions du pays, a entraîné un « effet domino », selon les premiers éléments relevés par la Sonatrel. Les équipes techniques ont réussi à rétablir le courant dans certaines régions dans la nuit.
Malgré le retour progressif de l’électricité, la population se montre méfiante face aux interruptions d’électricité de plus en plus fréquentes, attribuées à Eneo . Ces pannes récurrentes, qui affectent la vie quotidienne des citoyens, nourrissent un sentiment d’insécurité énergétique et alimentent les critiques envers la gestion du secteur de l’énergie au Cameroun
La question de l’accès à l’électricité est cruciale pour le développement du Cameroun. Des solutions durables et efficaces sont nécessaires pour garantir un approvisionnement fiable et une amélioration du réseau électrique national. La population attend des autorités des mesures concrètes pour répondre à cette problématique et améliorer la qualité de vie des citoyens.
Nina NGONO